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Chronique naturaliste #3 : La Bondrée apivore

September 7, 2021 Association Grain&sens
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Alors que nous enfournons nos derniers pains de la journée, en cette fin de mois d’août, un appel mélancolique et plaintif se répète dans le ciel au dessus de nos têtes (nous avons en effet choisi d’avoir un four à l’extérieur de notre boulange pour « vivre » les éléments à toutes saisons et être dehors dans cette nature qui nous entoure ici à Lavenant) .

Ainsi retentit encore ce cri, répété à intervalle régulier. Une interprétation anthropocentriste trouverai de la tristesse dans ce cri, ce râle. Pourtant, il ne s’agit que de l’un des nombreux rapaces diurnes, de passage chez nous, en migration sur l’axe de la vallée du Rhône. Un rapace qui rejoins l’Afrique: la magnifique Bondrée apivore (Pernus apivorus). Comme les grues cendrées, ou encore les guêpiers, les milans ou les buses par dizaines, les Bondrées s’offrent en spectacle à l’aller et au retour, lors de leur migration dès le mois de mai et de mi-aout à septembre.

A vivre à Lavenant depuis 3 ans, l’horloge de la Nature devient peu à peu visible : la phénologie (ou l’étude des variations des phénomènes périodiques de la vie animale et végétale en fonction du climat) nous donne, par exemple à prendre note des premières fleurs de l’année (explosion de pissenlits), l’arrivée des premières hirondelles ou encore l’éclosion synchronisée des bourgeons des arbres…). Quels émerveillements pour le naturaliste qui observe et comprends le monde qui l’entoure ! Quelle désarroi cependant, face à la lecture de ces indicateurs des cycles naturels, à la perception des changements de nos saisons, à la prise de conscience du dérèglement climatique et de ses implications pour la Nature.

Mais, plutôt que de s’abandonner aux émotions négatives, au pessimisme ou à la détresse face à la crise climatique et son impact sur la vie sauvage, au lieu de dériver vers la Solostalgie (cette forme de nostalgie ou « deuil anticipé » à l’idée de perdre ce que l’on a encore, cette nature qui nous entoure - Earth emotions, Glenn Albrecht, 2019), Albrecht propose un antidote pour résister: la Soliphilie, ou l’amour, la solidarité entre humains et avec toutes formes de vie ; prendre soin les uns des autres, humains, non-humains, être solidaires sur cette Oasis qu’est la terre dans l’univers, au-delà des espèces pour vivre et survivre ensemble, à commencer sur nos territoires, entre nous.

Ainsi, la Bondrée trouve à Lavenant les futaies de hêtres pour nicher, les clairières et lisières pour chasser ses proies préférées : les hyménoptères. Elle scrute le mouvement des insectes et prélève dans les essaims les rayons de miel ou de couvains : la bondrée Apivore mange (-vore) les abeilles (Apis) et autre hyménoptères tels que les frelons… C’est ainsi un peu pour elle que je laisse essaimer mes ruches dans la nature, en reconnaissance de ces moments d’émerveillements qu’elle me donne après une longue journée de travail au fournil. De cette solidarité interdépendante, de cette intimité et de ces émotions positives naît un sens d’engagement, d’appartenance à un lieu, à un ensemble, à une communauté d’êtres vivants, et un sens de responsabilité tant sociale, politique que sociétale. La symbiose devient alors le modèle de développement et de relation : découvrir ces relations à intérêts réciproques, prendre conscience de leur complexité et omniprésence, dans notre monde, les protéger et les développer,  devenir non seulement gardiens mais aussi acteurs ou symbionte de telles relations avec l’ensemble des êtres vivants, nous permettra de retrouver à nouveau notre place dans la fresque du vivant, et de sourire au chant de la Bondrée.

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